Amazon attaque en justice plus de onze mille utilisateurs Facebook. Ces derniers représentaient des groupes de diffusion de fausses évaluations sur des articles vendus par la plateforme.
L’insécurité qui empoisonne depuis toujours l’internet atteint le secteur du commerce en ligne. Les utilisateurs ne se gênent pas pour créer des réseaux de fausses publications sur les articles vendus en ligne. Le géant de l’e-commerce Amazon engage une lutte pour éradiquer les responsables de ce vice, en particulier ceux de sa plateforme.
Des utilisateurs Facebook s’en prennent à Amazon
Plus de onze mille internautes sur Facebook seraient convoqués en justice le lundi 18 juillet 2022 par le géant de l’e-commerce Amazon. Il aurait en effet déposé ses preuves dans un tribunal situé dans le comté de King, non loin de ses locaux de Seattle. Les internautes dénoncés seraient liés à des groupes de publications de faux avis.
Ces acteurs paient des personnes qui publient sous leurs noms de fausses opinions sur des articles d’Amazon qu’ils n’ont peut-être jamais payées. Dans d’autres cas, ces personnes sont payées par Amazon en remboursement de leurs insatisfactions par rapport à la qualité des articles.
Les trafiquants se chargent de créer, d’administrer et de pondérer les groupes de ventes de fausses opinions. Ils s’intéressent même au label de la plateforme dédiée aux clients ayant réellement effectué des achats. Amazon pense que ce sont des commerçants de sa plateforme qui financent ces mauvaises actions.
Jeff Bezos entend par cette action démasquer les véritables responsables dont les noms sont toujours inconnus du grand public. Il espère aussi pouvoir supprimer un grand nombre de faux avis avant qu’ils ne soient rendus publics. Environ douze mille de ses partenaires travaillent manuellement et à l’aide de la technologie pour aboutir à ce résultat.
Bien que ce soit l’œuvre de personnes malintentionnées contre Amazon, Facebook semble aussi être visé. Les groupes créent comptent parfois jusqu’à 43 mille abonnés et ils arrivent facilement à tromper la logistique de Facebook. Le géant de l’e-commerce réclamerait à Facebook le remboursement de dommage et intérêt d’une somme non précise pour le moment. Le réseau social n’est donc pas resté tranquille face à ces dénonciations.
La réaction de Facebook face aux assignations d’Amazon
En 2020, Amazon dénonçait près de dix mille groupes Facebook pour diffusion de fausses opinions sur les articles de la plateforme. Le réseau social affirme avoir déjà annulé la grande majorité (environ cinq mille) des groupes impliqués dans ce trafic.
Ils n’ont en outre pas su respecter les conditions générales de Méta. Ce dernier continue ses enquêtes sur les autres groupes potentiellement impliqués dans le problème. Il aurait même mis ses services à disposition d’Amazon afin qu’ils puissent régler ensemble le problème.
De cette collaboration, la diffusion de plus de deux cents millions de nouvelles fausses évaluations fut empêchée. Facebook s’attèle également à revoir les problèmes au niveau de son modérateur et au niveau de l’intelligence artificielle.
Amazon aurait également identifié et supprimé plus de deux cents millions de faux points de vue. Le plus grand problème vient toutefois des autres plateformes comme Facebook. La sécurité et la crédibilité des petits commerçants électronique constituent la principale priorité des deux entreprises.
Les faux avis influencent négativement la relation de confiance entre les consommateurs et les commerçants. Le problème ne concerne cependant pas uniquement de simples utilisateurs Facebook.
Google attaqué pour publication de faux avis
Le tribunal de Dijon aurait imposé en juin passé à Google de rendre publiques les données de deux de ses internautes. Ces derniers auraient donné de mauvaises notes à une structure touristique de luxe de la ville. L’entreprise est également condamnée à payer une amende de 2000 euros à la structure et à supprimer les faux avis de son moteur de recherche.
Le commerce de faux avis est devenu l’apanage de plusieurs personnes sur le net. Les actions conjointes de Facebook et du géant de l’e-commerce promettent de réduire considérablement le réseau de trafic.
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