À l’ère de la société contemporaine de plus en plus digitalisée, les secteurs du E-commerce connaissent un développement considérable.
Ce développement a également entraîné la naissance de mauvaises pratiques liées à la cybersécurité des consommateurs. Des mauvaises pratiques qui n’épargnent pas les Français, très attachés à la protection de leur vie numérique.
Les Français réticents face à l’usage des plateformes de E-commerce pour éviter les cyber-risques
S’il est vrai que les achats en ligne facilitent la vie de bien de personnes dans l’hexagone, il n’en demeure pas moins qu’ils font également l’objet de craintes constantes depuis des années. En effet, selon un sondage réalisé par l’Institut Odoxa sur la demande d’Oracle, 77% des Français expriment des inquiétudes quant à la fiabilité du système de protection de leurs données personnelles.
Ces inquiétudes concernent d’ailleurs principalement les réseaux de E-commerce pour lesquels ils estiment que le risque de piratage est plus élevé à la différence d’autres secteurs tels que les banques qui présentent plus de garanties.
En 2021, une enquête réalisée par Toluna pour le compte de cxLoyalty démontrait les mêmes réserves au niveau de 81% de la population française. En 2018 également, selon des données publiées par Statista Research Department, ils étaient 40% à craindre le vol de leurs informations personnelles à l’occasion de leurs achats de biens et services sur internet.
Les formes de cyber-attaque les plus redoutées en France
Toujours selon le sondage de l’Institut d’Odoxa commandé par Oracle, les craintes des Français sont principalement de deux ordres. Il s’agit du détournement des informations d’ordre bancaire d’une part et les pratiques d’usurpation d’identité d’autre part. Autant de facteurs d’insécurité qui touchent au statut personnel de l’individu et qui peuvent lui entraîner des dommages difficilement réparables.
La faible protection des plateformes de E-commerce, un sujet qui fait débat dans le monde entier
En dehors de la France, ils sont également nombreux en Europe et dans le monde à remettre en cause l’efficacité du système de protection des plateformes de E-commerce face aux attaques extérieures. En effet, d’après une étude d’Akamai réalisée en 2015 par exemple, plus de la moitié des cyberattaques enregistrées en Europe concernent uniquement les secteurs du E-commerce.
Comme autre indicateur de constat, le baromètre de sécurité publié en 2016 par Dashlane révèle que 50% des plateformes de E-commerce proposent à leurs utilisateurs des modes de sécurité peu fiables contre les risques d’intrusion malveillante. De plus, les nombreux scandales de piratages massifs de données des entreprises du E-commerce dans les pays comme les États-Unis d’Amérique n’ont fait que confirmer cette faiblesse de cybersécurité critiquée.
En France, quelques alternatives sont évoquées
Lorsqu’on fait la balance des risques et avantages que peuvent apporter les plateformes de E-commerce, il est difficile d’opter directement pour leur abandon pur et simple. Dans une telle approche, la réflexion s’oriente alors sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour lutter efficacement contre leurs tares.
À cet effet, la première solution évoquée consiste en la vigilance des consommateurs qui sont à la fois les principaux acteurs et les principales victimes. Cela passe notamment par l’utilisation de mots de passe complexes régulièrement modifiés, le recours aux procédés de double authentification et la vérification du protocole https au niveau des sites utilisés.
Aussi, certains proposent également le recours à une assistance technique personnelle des experts de la cybersécurité pour protéger leurs données sensibles. À ce propos, l’enquête de Toluna pour cxLoyalty a révélé par exemple que sur un échantillon de 1241 personnes, 46% d’entre elles étaient prêtes à consacrer un budget de cinq euros voire plus par mois pour une prestation de service de protection de leurs activités numériques.
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