Le métavers, dernière évolution du paysage numérique, attire les commerçants qui souhaitent offrir des expériences particulières et uniques à leurs clients.
Métavers, À l’aide d’outils de réalité virtuelle et augmentée (VR/AR), vise à fournir un nouvel endroit où les consommateurs et les marques peuvent travailler, apprendre, jouer, acheter et créer un Internet implémenté. Dès lors on peut se questionner sur l’avenir des entreprises françaises à l’ère du métavers.
L’expérience client et le métavers
Il est vrai que de plus en plus de marques tentent d’approfondir leur relation avec leurs clients en reproduisant l’expérience en magasin dans le métavers. Des détaillants renommés tels que Ralph Lauren, Zara et la chaîne Walmart ont naguère annoncé le lancement de boutiques virtuelles où les clients peuvent essayer des vêtements avant de continuer leur achat en ligne ou physiquement.
Le monde virtuel offre aux marques un espace pour tester de nouveaux produits, styles ou couleurs dans un environnement familier afin d’évaluer l’intérêt des consommateurs avant de commencer à produire des produits. La connexion des espaces numériques et virtuels et l’amélioration de l’expérience client sur tous les canaux présentent des avantages clés, tels que la passation de commandes plus précises, la réduction des stocks excédentaires et une réponse plus précise aux attentes des consommateurs.
En plus des jumeaux numériques, les utilisateurs du métavers peuvent également créer des avatars d’utilisateurs potentiellement différents en termes d’identité, de style, de comportement et de choix sociaux, comme c’est le cas avec Roblox ou Fortnite. Cette capacité à utiliser plusieurs identités sur le métavers permet aux vendeurs d’interagir avec un public croissant avec des besoins individuels différents.
Le métavers face à l’incertitude
Cette nouvelle frontière numérique reste un territoire largement inexploré. Alors que certains consommateurs veulent tester des technologies passionnantes et innovantes, les marques ont la responsabilité de minimiser les risques qu’elles rencontrent dans le monde réel. Sinon, elles sont exposées à des attaques et à des fraudes.
La possibilité de créer plusieurs identifiants dans le métavers favorise la création de faux profils pas les arnaqueurs. Les bots automatisés peuvent être utilisés pour se faire passer pour des utilisateurs légitimes, générant un trafic numérique inutile qui peut dégrader le fonctionnement de ces espaces virtuels, comme l’activité des revendeurs dans le monde réel.
Ces escrocs peuvent également augmenter intentionnellement le prix des NFT en échangeant des jetons contre des contrats intelligents bis qui contournent les règles de vente normales, puis revendent les articles à un prix plus élevé sur un marché secondaire.
À l’heure où l’incertitude sévit dans le métavers, les commerçants doivent maintenir un haut niveau de confiance avec leurs clients en les incitant à explorer de nouveaux environnements en toute sécurité et sans crainte.
Il est encore difficile de savoir comment le comportement frauduleux se développera et comment il sera surveillé sur le métavers, mais les vendeurs sont appelés à agir de manière proactive et à anticiper différentes situations.
Paiement et réglementation
La technologie Blockchain combine la sécurité et l’évolutivité nécessaires pour alimenter un réseau mondial sécurisé pour les paiements de gré à gré. Cependant, cette situation n’est pas sans poser de problèmes aux régulateurs. Un système de nœuds interconnectés qui traitent les transactions à l’échelle mondiale soulève inévitablement la question de savoir comment les environnements virtuels comme le métavers peuvent être réglementés. Votre entreprise doit-elle se conformer aux lois et réglementations de plusieurs juridictions ? Qui gouvernera cette réalité virtuelle ?
L’authentification est un autre point qui crée des différends. Comment les utilisateurs peuvent-ils identifier les détaillants et les produits légitimes ? C’est là que le NFT peut vous donner la réponse. Un brevet déposé par Nike en 2019 combine la blockchain Ethereum avec des chaussures et des vêtements à virgule pour prouver l’authenticité des marchandises du monde réel. En plus de la preuve d’authenticité, cette méthode permet aux marques de lier les biens physiques et numériques.
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