Selon les dernières informations publiées par Blomberg, le géant mondial de l’e-commerce, Amazon mettrait fin à ses tests sur Scout. Il s’agirait d’une nouvelle mesure pour pallier aux ralentissements des ventes de l’entreprise.
Le programme robot livreur fut lancé depuis 2019 par Amazon en vue de faciliter les livraisons à domicile pendant la crise sanitaire. Ce dernier, en plus de s’avérer dispendieux, n’affiche pas les résultats escomptés par l’entreprise. Elle annonce donc le 06 octobre passé la fermeture du programme de livraison à domicile par Scout.
La fin de scout, le robot livreur d’Amazon
Les tests de livraison à domicile par Scout, le robot livreur d’Amazon prirent fin le jeudi 06 octobre 2022. Le robot livreur aidé d’un scout ambassadeur pouvait livrer à domicile des produits ou des nourritures aux clients. Il s’agissait d’un petit drone qui se déplace à faible vitesse sur ses six roues jusqu’au point de livraison. Une fois devant la maison du client, la machine est programmée pour ouvrir son coffre afin de permettre aux clients de récupérer son colis.
Les premiers tests furent lancés dans le nord du Seattle plus précisément sur les trottoirs du Comté de Snohomish. Le programme fut ensuite étendu en Californie du Sud, en Géorgie et dans le Tennessee. Le robot était alimenté d’une batterie, ce qui lui permettait de parcourir les kilomètres pour sa livraison. Son développement serait complètement réduit par l’entreprise et donc les possibilités de revoir à nouveau scout sur les pavés sont très faibles.
Les raisons de la fermeture du programme
De nombreuses raisons furent émises par la porte-parole du groupe lors de son interview afin de justifier la fermeture du programme robot livreur. Il ne serait d’ailleurs pas le seul programme que le géant de l’e-commerce ferme. Le 04 octobre dernier, l’entreprise aurait également mis fin à son programme Glow. Il s’agissait pour Amazon de développer un appareil appelé Glow qui permettrait aux utilisateurs de passer des appels vidéo.
Les deux fermetures seraient principalement dues à la situation économique tendue que traverse Amazon depuis quelque temps. Cela permettra à l’entreprise de rationaliser sa structure de coût pour faire face efficacement à la crise économique.
En 2021, Amazon aurait été marqué par un boom de salaire alors que le marché du travail se trouvait en pénurie. Environ 4 milliards de dollars furent dépensés au quatrième trimestre afin de recruter des employés pour les entrepôts de l’entreprise. Les estimations pour 2022 prévoient d’être tout aussi significatives avec une très forte inflation. Cette dernière fait flamber les coûts de production d’où la nécessité de se passer des programmes onéreux comme le robot livreur.
Alisa Carroll, la représentante d’Amazon, affirme également que les résultats des tests de Scout ne correspondaient pas aux attentes du groupe. Le robot, selon les avis des clients, ne permettait pas de créer une expérience de livraison unique comme l’avaient prévu ses concepteurs. Ce critère aurait renforcé la décision de mettre fin au programme afin de l’orienter autrement.
Les scouts ambassadors du robot livreur
Le robot livreur lors des tests en 2019 était accompagné par des humains appelés scout ambassadors. L’équipe était constituée de 400 personnes qui travaillaient rigoureusement sur la conception de la machine. Elle fut dissoute au même moment que le programme, mais les membres seront répartis dans l’entreprise en fonction de leurs compétences.
Selon les informations de Bloomberg, le vice-président de l’équipe, Sean Scott, aurait quitté Amazon depuis un an déjà. Ce dernier avait participé à la conception de Scout depuis le début. Une équipe réduite continue toutefois de travailler sur le programme afin que la prochaine version de Scout puisse satisfaire les acheteurs.
Amazon enterre Scout, son drone roulant de livraison afin de pouvoir faire face efficacement à une crise économique. La machine n’afficherait pas également les résultats escomptés tout en faisant trop dépenser la plateforme. Le programme n’est pas totalement supprimé par l’entreprise puisqu’une équipe réduite de salarié continue de travailler pour son amélioration.
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