Shein l’un des leaders de la fast-fashion, a actuellement le vent en poupe, particulièrement chez les jeunes. Sa réputation cache cependant de mauvaises pratiques.
Maltraitance des travailleurs, qui parfois n’ont pas de contrat de travail. Utilisation des procédés de fabrication destructrice de l’environnement et autres seraient à l’origine de la renommée de Shein.
Qui est Shein ?
Shein depuis 2015, est devenu un leader dans son secteur d’activité. Créé en 2008, le site chinois d’e-commerce s’est imposé progressivement comme l’un des leaders du fast-fashion. Depuis lors, rien ne semble l’ébranler. Il passe d’ailleurs devant Amazon en tant que le site d’e-commerce le plus consulté. Son application mobile est également le plus téléchargée actuellement.
Shein : une étrange stratégie pour vendre
Shein, s’est imposé grâce à une stratégie de communication infaillible et des prix quasi imbattables. Selon une analyse de Julia Faure, co-fondatrice de la marque française Loom, il y a toujours plus de nouveautés qui arrivent sur le site. Ses nouvelles offres ne cessent en effet de s’ajouter aux anciennes, qui étaient d’ailleurs déjà gigantesques.
« Pour vous donner une idée, Zara c’est 15.000 références, ce qui est déjà énorme. Shein, c’est 500.000 », explique Julia Faure. Selon toujours cette dame, il n’y a plus de collection chez le site chinois, mais plutôt un flux continu. Pour faire la promotion de sa marque, il fait appel à des influenceurs et des producteurs de contenus de toute audience, explique-t-elle.
La mission de ces derniers étant de produire assez de contenus pour inciter les internautes à faire ce qu’on appelle des « try on haul ». Ce qui veut dire commander un maximum d’articles, les essayer tous pour retourner ceux qui ne conviennent pas. Mais la réalité est tout autre, puisqu’il n’y a jamais presque pas de retour d’articles. C’est ce qui permet à la marque de capitaliser.
Shein, au cœur d’un probable scandale
Selon diverses sources, l’entreprise serait au cœur de plusieurs scandales. Son modèle économique reposerait sur des échappatoires fiscales. Elle aurait aussi une attitude souple à l’égard de la propriété intellectuelle. Sans oublier le manque de considération pour la responsabilité sociale, qui aussi fait partie des probables vices de l’entreprise.
Des travailleurs maltraités
Une enquête du Public Eye aurait relayé des informations sur la manière dont les employés sont traités par l’entreprise. Les ouvriers qui travaillent pour Shein proviendraient pour la plupart des familles pauvres chinois. Ils travailleraient environ douze heures par jour, avec un seul jour de congé par mois. Certains sont tant sans contrat de travail que sans assurance.
Les prix à la mode bas cachent des dessous
Les prix ultras faibles que propose Shein ont un coût. Ce sont les travailleurs de l’entreprise qui le paient. Le site chinois de fast fashion violerait les droits humains et se contreficherait des droits sociaux. Il saccagerait également l’environnement.
Destruction de l’environnement
Pour ce qui concerne l’environnement, l’entreprise utiliserait assez de polyester dans son processus de production. Cette matière est très nuisible pour l’environnement. Les vêtements confectionnés à base de matière synthétique relâchent à chaque lavage des microfibres plastiques. Ces derniers polluent la flore marine et la faune, puisqu’ils finissent souvent dans les océans.
Finir avec la pyramide d’irresponsabilité
Un député européen du nom de Raphaël Glucksmann aurait même dénoncé les faits et préconiserait des sanctions contre Shein. Selon le député, le site d’e-commerce est le symbole de la culture d’impunité qui domine les échanges mondiaux. Le même député a aussi notifié qu’il se bat au parlement pour l’instauration d’une loi sur le devoir de vigilance des entreprises.
En tout, la renommée qu’a su se tailler Shein serait entachée de mauvaises gestions des travailleurs et de la pollution de l’environnement.
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