Les soldes d’été ont commencé. Après la vague de consommation, des problèmes de gestion des invendus se posent. Déchets, recyclage et beaucoup ont voulu comprendre où en est la fast fashion. En raison de cette tendance, les marques de prêt-à-porter doivent constamment renouveler leurs collections.
Une nouvelle vie aux invendus des marques grâce au développement d’une économie sociale et solidaire
Le Premier ministre Édouard Philippe prend la mesure du développement d’une économie sociale et solidaire pour pouvoir éliminer les produits textiles invendus. Le pays compte plus de 8,9 millions de pauvres (recensement 2015, Insee).
Tous ces gens doivent être habillés. Aujourd’hui, ils peuvent profiter des invendus grâce à des associations comme l’Agence du don en nature (DNA). Victoire Scherrer, chargée de communication, explique le fonctionnement. Il affirme que, dans cette mesure, l’organisation dispose de 850 associations partenaires.
Ils ont formé une collaboration avec plusieurs marques. C’est-à-dire que ces marques donnent leurs invendus et nous les redistribuons aux associations, qui ne paient que les frais de port, au poids.
L’agence possède des entrepôts près d’Orléans, où les commanditaires corporatifs déplacent leur inventaire. La DNA les met ensuite en ligne sur son site internet et de petites associations de quartier à la Croix-Rouge, les organise en fonction de leurs besoins.
Une nouvelle vie aux invendus des marques grâce à la création de nouvelles pièces
Les leaders européens de la vente d’événements en ligne ont lancé la solution Upcycle, une initiative de recyclage pour évaluer les marques invendues.
En s’associant à Maroussia Rebecq, l’une des pionnières en la matière, Veepee a mis en place un laboratoire d’upcycling pour concevoir des collections exclusives et des objets uniques. Mobilier hybride, sculpture ou installation à base de textile.
Après réutilisation, la « Solution Upcycling » représente une nouvelle étape dans l’engagement de Veepee envers la nature cyclique. Veepee développe depuis 20 ans un modèle commercial pour commercialiser les invendus de marques répondant à des problématiques d’inventaire, de promotions ou de transport.
Pour éviter le recyclage des stocks morts avant consommation, certains sites ont été conçus. Il s’agit de :
- WeTurn : Weturn offre aux acteurs de l’industrie de la mode et du textile la possibilité de recycler le stock inactif, les rouleaux de tissu de marque et le reste du tissu en fil de haute qualité.
- UpTrade : les stocks dormants représentent chaque année 12 % de la production textile mondiale. Pour éviter le gaspillage de textile, la plateforme professionnelle UpTrade prône la réutilisation de ces stocks de matières et fait office d’intermédiaire entre les fabricants/fournisseurs textiles et les marques de mode.
- Nona Source : lancée en avril 2021, la plateforme Nona Source permet à toutes les petites entreprises disposant d’un numéro SIRET de commander des tissus inutilisés auprès des grandes maisons de luxe du groupe LVMH. Ainsi, les stocks de tissus inactifs sont recyclés dans l’industrie grâce à une approche de recyclage.
Une nouvelle vie aux invendus des marques grâce à la diminution des soldes et de la production
De nouvelles tendances pour absorber ce surplus de ventes se développent, comme les upgrades, qui économisent l’eau et l’énergie en fabriquant des pièces à partir de fibres recyclées. Il faut donc louer des vêtements qui ne se vendent pas, et les passer de main en main jusqu’à ce que l’utilisateur soit fatigué.
Veja, marque de chaussures de sport, s’est imposée sur le marché écoresponsable. Le modèle est simple : un branding équitable et éthique.
En termes plus clairs, les paires invendues de la vente seront soit expédiées en magasin, soit revendues la saison suivante. Depuis 2014, des négociations sont en cours à l’ONU pour empêcher les marques de vêtements de polluer la planète en toute impunité.
Le temps évolue et beaucoup ont besoin de s’habiller. Avec les soldes, ils ont inventé la mode jetable. Mais les déchets deviennent de plus en plus nombreux, ce qui nécessite de doubler la capacité de recyclage.
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