Malgré le timing serré, le fonds d’investissement Felix Capital a réussi le pari de lever 600 millions USD. Les fonds sont destinés principalement aux entreprises de e-commerce innovantes.

Créé en 2015 et basé à Londress, Felix capital n’arrête pas de glaner des victoires. Dans un tweet datant du 7 juin dernier, son fondateur a annoncé la clôture du quatrième cycle de levée de fonds. En tout 600 millions USD s’ajoute désormais au capital du fonds d’investissement. Les fonds seront placés uniquement destinés dans les jeunes entreprises européennes et américaines axées sur la consommation.

Une sursouscription de 20%

Pour son quatrième cycle de financement, le fonds d’investissement britannique avait fixé la barre à 500 millions USD. Mais contre toute attente, la dernière levée a enregistré une sursouscription de 20%. À la clôture, la cagnotte affiche 600 millions USD, soit 591 millions d’euros. Un exploit qui survient juste avant l’assèchement des liquidités sur le marché financier.

Ces nouveaux fonds permettent à Felix Capital de doubler son chiffre d’affaires et de le porter à 1,2 millions USD. Les segments comme le web3, le e-commerce, le gaming et la blockhiam sont les cibles de ce nouveau capital.

Une belle histoire d’amour entre Felix Capital et le e-commerce

Créé en 2015 par le français Frédéric Court, Felix Capital a originalement investi dans le e-commerce. Jusqu’ici, les succès parlent d’eux-mêmes. Plus de 4 sociétés dont les fonds proviennent de Felix Capital sont citées en bourse.

Spécialiste du capital-risque Felix Capital investit dans les entreprises encore en pépinière. Les fonds ciblent «la classe créative ». Pour des trois premiers cycles, le cabinet s’était résolument tourné vers le e-commerce. Dans cette perspective, le fonds a investi dans le capital du site de e-commerce anglais Farfetch.

Par ailleurs, il a investi dans les startups anglaises de livraison de l’alimentaire telles que Deliveroo, Peloton, Hungry et Penda sans compter le français Frichti qui opère sur le même segment.

On ne saurait oublier Mirakl, La Ruche qui dit oui ou la startup hollandaise Noissue. Principalement tournées vers la vente en ligne et la livraison de l’alimentaire, ces entreprises connaissent un franc succès. Et même, 4 d’entre elles sont déjà cotées en bourse : Farfetch (FTCH) à la New York Stock Exchange et Deliveroo (ROO) à la Bourse de Londres et Peleton (PTON) au NASDAQ.

Une équipe renforcée

En plus des experts de la maison, Felix Capital a fait appel à la crème de la crème pour renforcer son équipe de conseillers. Il s’agit notamment de Maria Raga et de Milutinovìc. La première étant PDG de Depop GoFundMe CMO Musa Tariq et le second étant le PDG et fondateur de Nordeus, une entreprise de développement d’applications de jeu.

Comme nouveaux venus, on compte aussi Sophie Luck qui jadis offrait ses services au groupe allemand Hubert Burda, dans la branche capital-risque. Par ailleurs, on apprend l’arrivée de Maria Auersaperg de Lera, anciennement employée à Mosaïc Ventures et Balderton Capital.

Des fonds destinés à plus de 20 startup européenes et américaines actives dans le e-commerce et le web3

« On ne change pas l’équipe qui gagne », Frédéric Court l’a bien compris. C’est pourquoi, les fonds collectés sont principalement dédiés aux entreprises e-commerce. Par ailleurs, les technologies en Web3 constituent une des priorités.

Felix Capital sélectionne les entreprises débutantes ou en pleine croissance. Il s’agit principalement des entreprises à fort potentiel active sur le segment de la mobilité, de l’alimentaire, du développement de logiciels e-commerce ou de la santé.

Selon Court, ce quatrième cycle de fonds servira à financer 20 à 25 entreprises embryonnaires. Seules les entreprises américaines et européennes sont concernées.

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